Durée : 6h | A suivre à votre rythme
Cas cliniques progressifs suivis d'une phase de retour d'informations et d'apport de connaissances par l'intervenant
Questionnaire à remplir dans un délai de 2 semaines (6 semaines après la fin des vignettes cliniques)
Série de cas cliniques permettant d'évaluer le raisonnement clinique en proposant d'examiner des hypothèses avec un certain niveau d'informations. Les réponses sont ensuite comparées à celles d'un panel d'experts, permettant ainsi d'établir un positionnement par rapport à ce panel
Le suivi de l'intégralité de ces deux parties est nécessaire pour valider votre formation DPC et percevoir votre indemnisation (dans la limite de votre quota annuel disponible)
Les troubles des conduites alimentaires représentent un large panel de pathologies se définissant par des perturbations significatives et durables de la prise alimentaire ayant un retentissement somatique, psychique et social important, tant pour le sujet malade que pour son entourage.
Parmi ces troubles, on identifie trois formes principales, dont l’anorexie mentale (à côté de la boulimie et de l’hyperphagie boulimique). La prévalence de l’anorexie mentale s’élève à 0,6% de la population adulte, avec un âge de début entre 15 et 25 ans – le pic se situant à 17 ans – et une forte prédominance féminine (sex-ratio : 1 H/8 F).
L’enjeu de santé publique est de taille, en regard d’une prévalence déjà assez élevée. En effet, l’anorexie mentale est la maladie psychiatrique associée au taux de mortalité le plus élevé, un taux évalué à environ 1% par an. La guérison est cependant possible et ce, même après plusieurs années d’évolution. D’où l’importance de la prise en charge précoce, laquelle soulève toutefois une problématique majeure : initialement, à tout le moins, le déni de la maladie est fréquent.
Il conviendra par conséquent d’accorder la plus grande attention aux populations à risque, aux facteurs de vulnérabilité, aux facteurs déclenchants et aux facteurs de renforcement. C’est dire que les modalités de repérage ont une importance cruciale. Si une chronicisation devait malgré tout s’installer, une prise en charge pluridisciplinaire et avec l’aide de groupes de soutien, œuvrant pour instaurer, les cas échéant restaurer, une alliance thérapeutique peut réduire le taux de complications somatiques, l’appauvrissement de la vie relationnelle et affective, l’isolement social et le retentissement négatif sur la vie professionnelle.
Après une première unité composée de vignettes cliniques (séries de cas cliniques, de retours d'informations et d'apports de connaissances), vous disposerez d'un délai de 6 semaines pour mettre en pratique cet apprentissage. Ensuite, vous aurez accès à la seconde unité, composée de tests de concordance de scripts, pour évaluer vos changements de pratiques.
Le suivi de l'intégralité des deux unités est nécessaire pour valider votre formation DPC et percevoir votre indemnisation, dans la limite de votre quota annuel disponible.