Durée : 7h | A suivre à votre rythme
Cas cliniques progressifs suivis d'une phase de retour d'informations et d'apport de connaissances par l'intervenant
Questionnaire à remplir dans un délai de 2 semaines (1 mois après la fin des vignettes cliniques)
Série de cas cliniques permettant d'évaluer le raisonnement clinique en proposant d'examiner des hypothèses avec un certain niveau d'informations. Les réponses sont ensuite comparées à celles d'un panel d'experts, permettant ainsi d'établir un positionnement par rapport à ce panel
Le suivi de l'intégralité de ces deux parties est nécessaire pour valider votre formation DPC et percevoir votre indemnisation (dans la limite de votre quota annuel disponible)
Le cancer du poumon est un enjeu majeur de santé publique. Avec près de 2 millions de décès par an, il s’agit de la 6ème cause de mortalité « toutes causes » dans le monde et de la première cause de mortalité par cancer en France avec plus de 33 000 morts. Si son incidence semble maîtrisée - à un plateau « haut » - chez les hommes en France, elle reste en augmentation particulièrement problématique chez les femmes.
Ceci s’explique par un paradigme bien connu des oncologues thoraciques. Les formes précoces (stades cliniques I et II de la 8ème classification TNM), sont traitables, avec d’excellents résultats (92% à 53% de survie à 10 ans selon les stades) par un traitement radical (chirurgie le plus souvent), parfois accompagné d’un traitement systémique adjuvant. Néanmoins, ces formes de bons pronostics ne sont diagnostiquées que dans moins de 20% des cas. En effet, les formes localisées sont asymptomatiques et restent indolentes. Inversement, les formes symptomatiques signent un cancer avancé, représentant près de trois-quarts des cas, et dont le pronostic est mauvais (survie à 5 ans de l’ordre de 20%)
Ce paradigme explique à lui seul l’intérêt du dépistage du cancer du poumon. Depuis 2010, une très abondante littérature a permis de positionner le dépistage par scanner faiblement dosé comme étant un « game-changer » du cancer du poumon. Cette attitude est recommandée par les sociétés savantes académiques et le dépistage s’est mis en place. A côté de programmes nationaux organisés en Croatie, en Pologne ou encore aux USA et en Angleterre, la France a accusé un retard. Néanmoins, en février 2022, la HAS a donné son feu vert pour la mise en place d’expérimentations pilotes qui seront menées en 2024-2025.
Le cancer du poumon est pourtant un cancer qu’il est possible de prévenir. Ses facteurs de risque sont bien connus : tabagisme actif et passif, polluants professionnels, pollution atmosphérique ou encore radon. Parmi eux, la lutte contre le tabac est une priorité absolue de santé publique et s’impose logiquement à tout soignant. En effet, le tabac est à lui seul la première cause de mortalité évitable en France (76 000 décès imputables par an). Les bases pratiques en tabacologie, et notamment la prescription des traitements de substitutions nicotiniques, doivent donc être largement diffusées aux médecins spécialistes en médecine générale. En outre, il est important d’aider le médecin généraliste à se repérer dans les nouveaux modes de tabagisme comme la cigarette électronique et le tabac à chauffer. La cigarette électronique, notamment, doit être connue des cliniciens comme nouvel outil de sevrage.
Enfin, l’oncologie thoracique est un domaine en pleine révolution. Dès lors, il est logique de familiariser le médecin généraliste aux nouvelles modalités de traitements et aux potentiels effets indésirables pour un meilleur suivi du patient au cabinet de ville.
Après une première unité composée de vignettes cliniques (séries de cas cliniques, de retours d'informations et d'apports de connaissances), vous disposerez d'un délai d'1 mois pour mettre en pratique cet apprentissage. Ensuite, vous aurez accès à la seconde unité, composée de tests de concordance de scripts, pour évaluer vos changements de pratiques.
Le suivi de l'intégralité des deux unités est nécessaire pour valider votre formation DPC et percevoir votre indemnisation, dans la limite de votre quota annuel disponible.