Durée : 7h | A suivre à votre rythme
Cas cliniques progressifs suivis d'une phase de retour d'informations et d'apport de connaissances par l'intervenant
Questionnaire à remplir dans un délai de 2 semaines (1 mois après la fin des vignettes cliniques)
Série de cas cliniques permettant d'évaluer le raisonnement clinique en proposant d'examiner des hypothèses avec un certain niveau d'informations. Les réponses sont ensuite comparées à celles d'un panel d'experts, permettant ainsi d'établir un positionnement par rapport à ce panel
Le suivi de l'intégralité de ces deux parties est nécessaire pour valider votre formation DPC et percevoir votre indemnisation (dans la limite de votre quota annuel disponible)
La Maladie de Parkinson (MP) est la plus fréquente des maladies neuro dégénératives après la maladie d'Alzheimer. Elle existe dans tous les pays et touche environ 1% des sujets de plus de 60 ans dans le monde (6-7 millions de personnes). En France, sa prévalence était estimée à 2,5 personnes pour 1 000 habitants en 2015. Cette prévalence augmente avec l’âge à partir de 45 ans jusqu’à un pic entre 85 et 89 ans. La MP est plus fréquente chez les hommes (sex ratio : 1.5) et débute entre 40 et 75 ans dans 80% des cas. Les études épidémiologiques récentes suggèrent une augmentation des nombres de cas prévalents (estimés à 56% entre 2015 et 2030) en raison du vieillissement de la population et de l’amélioration de l’espérance de vie.
Les symptômes moteurs et non moteurs (symptômes dépressifs, hypersalivation, troubles cognitifs, troubles du sommeil, douleur, troubles vésicosphinctériens) de la MP sont responsables d’une altération de la qualité de vie, et d’un retentissement important sur l’activité professionnelle et les liens sociaux et familiaux. Les patients subissent une augmentation du risque de dépendance en lien avec les complications motrices et le déclin cognitif associés à la maladie entraînant un retentissement croissant sur la qualité de vie des aidants. De plus, les traitements existants sont complexes, coûteux et nécessitent une expertise médicale et paramédicale afin de favoriser la meilleure prise en charge possible. Les traitements dopaminergiques peuvent être administrés par voie orale sous-cutanée ou intra jéjunale à l’aide de pompes. Certains patients, minutieusement sélectionnés peuvent bénéficier de traitement chirurgical.
Le recours à la rééducation (orthophonie, kinésithérapie) peut être envisagé dès les premiers stades de la maladie en fonction de la sévérité des symptômes. Ainsi, plus de 75% des patients touchés par la MP ont recours à la kinésithérapie à un moment de l’évolution de leur maladie. Le cumul des coûts liés à la dépendance et à la prise en charge de cette affection constitue un fardeau important sur le plan socio-économique.
Les Centres Experts Parkinson (CEP) ont une activité clinique qui consiste à : 1) la mise en place de traitement de recours (stimulation cérébrale profonde, mise en place de pompe à apomorphine, pompe à Duodopa) ; 2) donner des avis ponctuels pour des questions diagnostiques et thérapeutiques ; au suivi des patients parkinsoniens sous traitements hautement spécialisés. Les CEP travaillent en étroite coopération avec les services de neurochirurgie pour la stimulation cérébrale profonde et avec des centres de rééducation. Des activités d’éducation thérapeutique sont réalisées autour des thérapeutiques de recours (pompes et stimulation cérébrale profonde). Les CEP déploient également des activités d’enseignement et de recherche.
Après une première unité composée de vignettes cliniques (séries de cas cliniques, de retours d'informations et d'apports de connaissances), vous disposerez d'un délai d'1 mois pour mettre en pratique cet apprentissage. Ensuite, vous aurez accès à la seconde unité, composée de tests de concordance de scripts, pour évaluer vos changements de pratiques.
Le suivi de l'intégralité des deux unités est nécessaire pour valider votre formation DPC et percevoir votre indemnisation, dans la limite de votre quota annuel disponible.