Durée : 7h | A suivre à votre rythme
Cas cliniques progressifs suivis d'une phase de retour d'informations et d'apport de connaissances par l'intervenant
Questionnaire à remplir dans un délai de 2 semaines (1 mois après la fin des vignettes cliniques)
Série de cas cliniques permettant d'évaluer le raisonnement clinique en proposant d'examiner des hypothèses avec un certain niveau d'informations. Les réponses sont ensuite comparées à celles d'un panel d'experts, permettant ainsi d'établir un positionnement par rapport à ce panel
Le suivi de l'intégralité de ces deux parties est nécessaire pour valider votre formation DPC et percevoir votre indemnisation (dans la limite de votre quota annuel disponible)
La parodontite est une maladie inflammatoire chronique induite par des bactéries qui détruit progressivement les structures de soutien des dents et peut entraîner leur perte. Elle est généralement précédée, pendant plusieurs années parfois, d’une inflammation superficielle et réversible des gencives (gingivite) qui passe souvent inaperçue. La parodontite est fréquente et sa prévalence augmente avec l’âge. Bien qu’il soit possible de la prévenir, la parodontite concerne au moins la moitié de la population adulte en France et dans le monde (Bourgeois et al. 2007, Kassebaum et al. 2017) et plus d’un adulte sur dix pour les formes les plus sévères. Son impact sur la santé et la qualité de vie est important et se situe à différents niveaux. Peu symptomatique au départ, la maladie se manifeste au cours de son évolution par des symptômes (saignements gingivaux, abcès, douleurs, mobilités voire perte dentaires) qui dégradent la fonction (capacité à mastiquer), l’esthétique du sourire, le bien-être et le confort du patient (estime de soi, relations sociales) (Tonetti et al. 2017).
La parodontite est aussi un facteur de risque indépendant pour la plupart des pathologies chroniques non transmissibles du vieillissement telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires (Genco et Sanz 2020) et est associée à une augmentation de la mortalité.
La prise en charge des parodontites et de leurs conséquences représente un coût important à l’échelle individuelle et collective. Elle est l’un des postes les plus importants parmi les dépenses liées aux maladies bucco-dentaires qui étaient déjà classées en 2015 au 3e rang des dépenses de santé (90 Mds €/an) dans les pays de l’Union Européenne derrière le diabète (119 Mds €/an) et les maladies cardiovasculaires (111 Mds €/an) (The economist 2022). D’après des estimations très récentes, les coûts directs et indirects liés à la parodontite sont en augmentation et atteignent près de 150 Mds€ en 2018 en Europe (Botelho et al. 2021).
Cette formation permettra à des chirurgiens-dentistes omnipraticiens d’acquérir les compétences nécessaires pour (i) prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies parodontales courantes au cabinet dentaire et (ii) savoir identifier/orienter les cas nécessitant une prise en charge spécifique.
Après une première unité composée de vignettes cliniques (séries de cas cliniques, de retours d'informations et d'apports de connaissances), vous disposerez d'un délai d'1 mois pour mettre en pratique cet apprentissage. Ensuite, vous aurez accès à la seconde unité, composée de tests de concordance de scripts, pour évaluer vos changements de pratiques.
Le suivi de l'intégralité des deux unités est nécessaire pour valider votre formation DPC et percevoir votre indemnisation, dans la limite de votre quota annuel disponible.