Cancer de l’ovaire : amélioration de la prévention, du dépistage, du diagnostic et de la prise en charge

Contexte et enjeux

La prise en charge du cancer fait l’objet d’une stratégie nationale de lutte contre les cancers dont les ambitions sont multiples :

• Axe 1 : améliorer la prévention et la promotion des facteurs de protection
• Axe 2 : limiter les séquelles et améliorer la qualité de vie
• Axe 3 : lutter contre les cancers de mauvais pronostic
• Axe 4 : s’assurer que les progrès bénéficient à tous

Dans ce cadre, les cancers gynécologiques (ovaire, endomètre et col) représentent avec le cancer du sein des cibles importantes de formation afin de répondre aux objectifs du plan cancer. De plus, l’Institut national du cancer (InCA) développe des recommandations de bonnes pratiques cliniques liées au traitement des cancers gynécologiques (ovaire, endomètre et col) qui servent de cadre général.

Le cancer de l’ovaire concerne plus de 5 000 femmes en France chaque année, avec une incidence en légère baisse depuis une trentaine d’années. Survenant le plus souvent chez la femme ménopausée, ses facteurs de risque sont multiples mais à faible impact en dehors des facteurs génétiques. Avec 5 193 nouveaux cas en France en 2018, le cancer de l’ovaire se situe au 8e rang des cancers chez la femme (après les cancers du sein, colorectal, du poumon, du col de l’utérus, de la thyroïde, le mélanome et le cancer du pancréas). Avec un taux standardisé (monde) annuel de 7,5/100 000, sa fréquence est légèrement supérieure à celle du cancer du col de l’utérus (6,1/100 000) et inférieure à celle du cancer du corps de l’utérus (11/100 000).

Le cancer de l’ovaire se situe au 5e rang des décès par cancer chez la femme, avec 3 479 décès observés en 2018, bien après le cancer du sein (12 146 décès), le cancer du poumon (10 356 décès) et le cancer colorectal (7 908 décès). Le taux standardisé (monde) était de 3,9/100 000 pour l’année 2018.

Ainsi, ces données épidémiologiques combinées aux changements de pratiques observées ces 5 dernières années à différentes étapes du parcours légitiment le cadre de cette formation. Il est donc nécessaire de sensibiliser, d’informer et de former les professionnels de santé sur le cancer de l’ovaire pour détecter plus précocement la maladie, poser le diagnostic, prescrire des examens complémentaires, et réaliser un accompagnement thérapeutique dans le cadre du plan personnalisé de soins.

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Objectifs pédagogiques détaillés

• Acquérir une compréhension des éléments qui accroissent les risques liés au cancer de l’ovaire, ainsi que des facteurs de protection et des mesures préventives (telles que la modération de la consommation d'alcool, l'arrêt du tabac, des habitudes alimentaires appropriées et la gestion du poids) afin de minimiser la probabilité de développer ce type de cancer
• Acquérir une connaissance approfondie des facteurs de risque, des facteurs de protection, et des mesures de prévention associées (telles que la gestion de la consommation d'alcool, le sevrage tabagique, des habitudes alimentaires saines et le maintien d'un poids adéquat) afin de réduire les risques de développement du cancer de l’ovaire
• Connaitre les facteurs de risque génétique spécifiques à ce cancer et les mesures de prévention
• Développer les connaissances nécessaires pour fournir des informations claires et personnalisées à chaque patiente concernant les recommandations en matière de dépistage, de prévention et de diagnostic
• Savoir réaliser le diagnostic et la prise en charge devant une masse ovarienne ou une carcinose
• Avoir une connaissance approfondie de la prise en charge globale de ce cancer, avec la capacité d'optimiser les différentes étapes (du diagnostic au suivi et à l’après-cancer)
• Connaitre les examens d'imagerie disponibles et de leur utilité dans le contexte du cancer de l'ovaire
• Savoir analyser les résultats d’examen d’imagerie, en comprendre les conclusions et leur utilité dans le processus diagnostique
• Acquérir les compétences nécessaires pour mener des entretiens approfondis avec les patientes, afin de mieux appréhender leur symptomatologie, leur qualité de vie et l'impact de la maladie sur leur vie personnelle, sociale, professionnelle et mentale, mieux prendre en compte les symptômes couramment associés au cancer et le développement de soins de support tels que le soutien psychologique et la rééducation
• Connaitre les grandes lignes du traitement médical et chirurgical
• Connaitre les séquelles liées aux traitements et à la maladie cancéreuse et savoir les prendre en charge
• Être capable de mettre en œuvre les différents moyens de suivi et de détection précoce de la récidive

Public cible

• Médecins spécialistes en gynécologie médicale
• Médecins spécialistes en gynécologie obstétrique

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Déroulé de la formation

Cette action est un programme en formation continue de 10 heures à suivre dans le délai de la session choisie.

Le suivi de l'intégralité de la formation est nécessaire pour valider votre formation DPC et percevoir votre indemnisation, dans la limite de votre quota annuel disponible.