Durée : 10h | A suivre à votre rythme
Evaluation de début de formation
Module 1 : Démarche diagnostique devant un symptôme post-traumatique chez l’adulte
Module 2 : Douleurs et gonflements post-traumatiques du genou
Module 3 : Impotences fonctionnelles et douleurs articulaires post-traumatiques de la hanche et du bassin
Module 4 : Impotences fonctionnelles et douleurs post-traumatiques du pied et de la cheville
Module 5 : Impotences fonctionnelles et douleurs post-traumatiques de l’épaule
Module 6 : Impotences fonctionnelles et douleurs articulaires post-traumatiques du coude, du poignet et de la main
Module 7 : Douleurs et gonflements extra-articulaires post-traumatiques
Module 8 : Douleurs rachidiennes post-traumatiques
Evaluation de fin de formation
Le suivi de l'intégralité des parties de cette formation est nécessaire pour valider votre formation DPC et percevoir votre indemnisation (dans la limite de votre quota annuel disponible)
Dans le système de soins français, le médecin généraliste est le médecin de premier recours. Il intervient au stade précoce, souvent non caractéristique et indifférencié des maladies. A ce stade, les symptômes présentés par le patient peuvent disparaître, comme ils peuvent annoncer le début d’une maladie éventuellement grave. Avec un plateau technique limité, et disposant en moyenne de 18 minutes de temps de consultation, le médecin généraliste est amené à prendre ses décisions en situation d’incertitude diagnostique dans plus des deux tiers de ses consultations. Devant cette situation d'incertitude diagnostique, deux écueils sont à éviter. Celui d'une démarche diagnostique imprécise entraînant une multiplication d’examens complémentaires, souvent anxiogènes, inutilement coûteux pour le système de soins, voire une impasse diagnostique (le premier risque est de mal nommer la situation) et /ou conduisant à des découvertes fortuites s’avérant sans caractères pathogènes. Et celui d'une démarche par défaut, au risque de méconnaître une maladie grave à ses débuts, pouvant entraîner un retard diagnostique et ses conséquences pour le patient et la collectivité (le deuxième risque est de méconnaître un diagnostic critique nécessitant une prise en charge plus rapide). Dans ce contexte, le praticien doit adopter une démarche structurée de gestion du risque. L'utilisation d'une nomenclature centrée sur l'abord de ce risque et intégrée dans un outil informatisé de gestion d'incertitude diagnostique (le Dictionnaire des Résultats de Consultation® , aligné CIM 10) permet au médecin généraliste de sécuriser l'inconfort de l'incertitude diagnostique dans les situations symptomatiques et syndromiques. Ceci lui permet ainsi, par la tenue d'un dossier médical structuré de prendre des décisions thérapeutiques adaptées à la spécificité de la démarche diagnostique en soins primaires. Les spécificités diagnostiques en médecine générale incluent la prise en compte de la prévalence à priori de la maladie en médecine générale (carré de White et Green), des valeurs prédictives positives, négatives des tests diagnostic, de formuler des hypothèses en situation d’incertitude, d’annoncer celles qui peuvent aider le patient, de gérer le temps de l’incertitude dans la diachronie des consultations et éventuellement d’annoncer un diagnostic. La mise en place éventuelle d’un traitement symptomatique d’attente, la décision de demander ou non des examens complémentaires, l’avis d’un confrère, la personnalité du patient sont des questions qui se posent alors.
Les traumatismes dans leur ensemble sont à l’origine de plusieurs millions de passages aux urgences chaque année, et représentent quasiment 50% de l’activité des services d’urgence. Plusieurs enquêtes et études ont révélé que plus du tiers de ces passages aux urgences relevaient de la médecine ambulatoire, que 60% de patients s’étaient rendus d’eux même aux urgences sans consulter un médecin en cabinet, et que 80% des passages aux urgences se soldent par un retour à domicile. Ainsi, la traumatologie résultant des accidents de la vie courante (en dehors du cadre des polytraumatisés et des accidents de la voie publique) doit être vue initialement en cabinet de médecine générale et peut constituer une part importante de l’activité d’un médecin généraliste.
Cette action ne traitera pas de la traumatologie de l’enfant.
Cette action est un programme en formation continue de 10 heures à suivre dans le délai de la session choisie.
Le suivi de l'intégralité de la formation est nécessaire pour valider votre formation DPC et percevoir votre indemnisation, dans la limite de votre quota annuel disponible.