Durée : 7h | A suivre à votre rythme
Cas cliniques progressifs suivis d'une phase de retour d'informations et d'apport de connaissances par l'intervenant
Questionnaire à remplir dans un délai de 2 semaines (1 mois après la fin des vignettes cliniques)
Série de cas cliniques permettant d'évaluer le raisonnement clinique en proposant d'examiner des hypothèses avec un certain niveau d'informations. Les réponses sont ensuite comparées à celles d'un panel d'experts, permettant ainsi d'établir un positionnement par rapport à ce panel
Le suivi de l'intégralité de ces deux parties est nécessaire pour valider votre formation DPC et percevoir votre indemnisation (dans la limite de votre quota annuel disponible)
L’hémorragie du post-partum est un enjeu majeur de santé publique. Elle complique jusqu’à 10 % des accouchements et a longtemps été la première cause de mortalité maternelle. L’analyse des dossiers de mortalité maternelle (Comité National d’Experts sur la Mortalité Maternelle, INSERM) met en évidence que nombre de ces décès sont liés à des soins suboptimaux. Selon le dernier rapport du CNEMM, 84 % des dossiers de mort maternelle comportent des soins suboptimaux et presque 90% des décès sont jugés possiblement ou probablement évitables : retard au diagnostic, retard au traitement notamment chirurgical, stratégie transfusionnelle insuffisante, lieux de prise en charge inadaptés notamment.
L’hémorragie du post-partum est rarement prévisible, de même que son intensité, et survient chez des femmes jeunes et en bonne santé dans la quasi-totalité des cas. Le retard à la prise en charge de cet événement aigu voire suraigu est une perte de chance notable pour la parturiente. Plus de la moitié des médecins anesthésistes-réanimateurs ont une activité régulière en maternité, mais tous peuvent y être confrontés que ce soit en renfort d’un collègue, pour une prise en charge chirurgicale au bloc opératoire ou en réanimation.
La prise en charge de l’hémorragie du post-partum est multidisciplinaire. Les recommandations de prise en charge de l’hémorragie du post-partum, publiées dans leur première version en 2004, et révisées en 2014, ont permis de décrire une stratification de la prise en charge dans le temps et selon la gravité, et in fine à limiter la mortalité (divisée par un facteur 2 en quinze ans) et la morbidité lourde « évitables » associées à cette complication de l’accouchement. Pour le médecin anesthésiste-réanimateur, la prise en charge de l’hémorragie du post-partum repose sur une formation continue en accord avec les données les plus récentes et sur l’application des stratégies de diagnostic et de prévention conformes aux référentiels de la spécialité.
Après une première unité composée de vignettes cliniques (séries de cas cliniques, de retours d'informations et d'apports de connaissances), vous disposerez d'un délai d'1 mois pour mettre en pratique cet apprentissage. Ensuite, vous aurez accès à la seconde unité, composée de tests de concordance de scripts, pour évaluer vos changements de pratiques.
Le suivi de l'intégralité des deux unités est nécessaire pour valider votre formation DPC et percevoir votre indemnisation, dans la limite de votre quota annuel disponible.