Durée : 6h | A suivre à votre rythme
Cas cliniques progressifs suivis d'une phase de retour d'informations et d'apport de connaissances par l'intervenant
Questionnaire à remplir dans un délai de 2 semaines (6 semaines après la fin des vignettes cliniques)
Série de cas cliniques permettant d'évaluer le raisonnement clinique en proposant d'examiner des hypothèses avec un certain niveau d'informations. Les réponses sont ensuite comparées à celles d'un panel d'experts, permettant ainsi d'établir un positionnement par rapport à ce panel
Le suivi de l'intégralité de ces deux parties est nécessaire pour valider votre formation DPC et percevoir votre indemnisation (dans la limite de votre quota annuel disponible)
La lutte contre la douleur constitue une priorité de santé publique. En 2002, la loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé reconnaît le soulagement de la douleur comme un droit fondamental de toute personne. Depuis, 3 programmes nationaux d’actions ont successivement été mis en place (dernier en date 2013-2017) et un Livre Blanc de la Douleur a été rédigé en 2017. Les conséquences des douleurs aiguës ou chroniques sont multiples, aussi bien au niveau sociétal qu’à titre individuel pour le patient.
En mars 2022, de nouvelles recommandations sur le bon usage des opioïdes et la prévention des risques liés à leur utilisation sont parues. Attendues depuis plusieurs années, elles viennent compléter et formaliser un nouveau cadre d’usage.
La prise en charge des douleurs de l’adulte est complexe du fait de son origine, son expression, son évaluation et son traitement.
Les thérapeutiques antalgiques sont l’une des classes les plus prescrites en France (environ 10 millions de prescriptions en 2015) et, par extension, l’une des classes les plus pourvoyeuses d’iatrogénie, notamment dans le contexte de développement de soins lourds en ambulatoires.
Les principaux risques sanitaires liés aux opioïdes sont d’une part, des risques addictifs (dépendance physique qui se traduit par une tolérance et un syndrome de sevrage à l’arrêt) et un risque de trouble de l’usage (addiction) qui peut durer des années ou toute une vie et d’autre part, des risques toxiques, tels que les surdoses, qui entraînent une dépression respiratoire, un coma, voire un décès. De plus, la prise d’opioïdes peut induire d’autres risques : conduite automobile, risque de chute chez le sujet âgé, apnées centrales, troubles cognitifs, risque infectieux lié aux injections.
Depuis plusieurs années, l’usage des antalgiques opioïdes s’est largement développé, permettant une meilleure prise en charge de la douleur pour de nombreux patients adultes. Cependant, ce développement a aussi été accompagné par une hausse de l’iatrogénie. Ainsi, en 10 ans, l’ANSM a observé une augmentation du mésusage, des addictions et des intoxications liées à l’utilisation de ces antalgiques opioïdes (faibles ou forts). Ces phénomènes peuvent notamment être le fait de prescriptions parfois inadaptées (molécules ou durée de traitement inappropriée pour le patient) que le pharmacien d’officine peut optimiser à travers une analyse pharmaceutique précise.
Les opioïdes ont une bien plus forte responsabilité (seuls ou en association) dans les décès par surdoses, avec une présence stable dans environ 8 surdoses sur 10, soit 83% sur 406 surdoses documentées en 2016 par le « Dispositif de surveillance des décès en relation avec l’abus de médicaments et de substances ».
Après une première unité composée de vignettes cliniques (séries de cas cliniques, de retours d'informations et d'apports de connaissances), vous disposerez d'un délai de 6 semaines pour mettre en pratique cet apprentissage. Ensuite, vous aurez accès à la seconde unité, composée de tests de concordance de scripts, pour évaluer vos changements de pratiques.
Le suivi de l'intégralité des deux unités est nécessaire pour valider votre formation DPC et percevoir votre indemnisation, dans la limite de votre quota annuel disponible.