Durée : 7h | A suivre à votre rythme
Evaluation de début de formation
Module 1 : Démarche diagnostique face à une dyspnée aiguë et chronique
Module 2 : Démarche diagnostique face à une toux ou une hémoptysie
Module 3 : Démarche diagnostique face à des symptômes respiratoires fébriles/surinfections respiratoires
Module 4 : Démarche diagnostique face à une douleur thoracique
Module 5 : Démarche diagnostique face à des symptômes nocturnes
Module 6 : Démarche diagnostique face à une anomalie radiologique
Evaluation de fin de formation
Questionnaire à remplir dans un délai de 2 semaines
Série de cas cliniques permettant d'évaluer le raisonnement clinique en proposant d'examiner des hypothèses avec un certain niveau d'informations. Les réponses sont ensuite comparées à celles d'un panel d'experts, permettant ainsi d'établir un positionnement par rapport à ce panel
Le suivi de l'intégralité de ces deux parties est nécessaire pour valider votre formation DPC et percevoir votre indemnisation (dans la limite de votre quota annuel disponible)
Dans le système de soins français, le médecin généraliste est le médecin de premier recours. Il intervient au stade précoce, souvent non caractéristique et indifférencié des maladies. A ce stade, les symptômes présentés par le patient peuvent disparaître, comme ils peuvent annoncer le début d’une maladie éventuellement grave.
Avec un plateau technique limité, et disposant en moyenne de 18 minutes de temps de consultation, le médecin généraliste est amené à prendre ses décisions en situation d’incertitude diagnostique dans plus des deux tiers de ses consultations. Devant cette situation d'incertitude diagnostique, deux écueils sont à éviter. Celui d'une démarche diagnostique imprécise entraînant une multiplication d’examens complémentaires, souvent anxiogènes, inutilement coûteux pour le système de soins voire une impasse diagnostique (le premier risque est de mal nommer la situation) et /ou conduisant à des découvertes fortuites s’avérant sans caractères pathogènes. Et celui d'une démarche par défaut, au risque de méconnaître une maladie grave à ses débuts, pouvant entraîner un retard diagnostique et ses conséquences pour le patient et la collectivité (le deuxième risque est de méconnaître un diagnostic critique nécessitant une prise en charge plus rapide).
Dans ce contexte, le praticien doit adopter une démarche structurée de gestion du risque. L'utilisation d'une nomenclature centrée sur l'abord de ce risque et intégrée dans un outil informatisé de gestion d'incertitude diagnostique (le Dictionnaire des Résultats de Consultation®, aligné CIM 10) permet au médecin généraliste de sécuriser l'inconfort de l'incertitude diagnostique dans les situations symptomatiques et syndromiques. Ceci lui permet ainsi, par la tenue d'un dossier médical structuré de prendre des décisions thérapeutiques adaptées à la spécificité de la démarche diagnostique en soins primaires.
Les spécificités diagnostiques en médecine générale incluent la prise en compte de la prévalence à priori de la maladie en médecine générale (carré de White et Green), des valeurs prédictives positives, négatives des tests diagnostic, de formuler des hypothèses en situation d’incertitude, d’annoncer celles qui peuvent aider le patient, de gérer le temps de l’incertitude dans la diachronie des consultations et éventuellement d’annoncer un diagnostic. La mise en place éventuelle d’un traitement symptomatique d’attente, la décision de demander ou non des examens complémentaires, l’avis d’un confrère, la personnalité du patient sont des questions qui se posent alors.
En France, plus de 10% de la population générale est atteinte d’une maladie affectant le système respiratoire, responsable ainsi d’une morbi-mortalité majeure. On citera par exemple les pneumopathies aiguës communautaires, dont la mortalité est directement reliée à l’introduction d’une antibiothérapie adaptée de façon précoce, ou encore les cancers pulmonaires, au 3eme rang des cancers les plus fréquents, et restant la première cause de décès par cancer dans le monde.
En raison de la croissance démographique et du vieillissement de la population, le nombre de personnes atteintes d’affections respiratoires augmente rapidement.
L’expression « affections respiratoires » recouvre plus de 100 affections de l’appareil respiratoire. Ces affections vont d’atteintes soudaines et de courte durée, comme les allergies respiratoires, les bronchites, les pneumothorax, à des états pathologiques durables provoquant des limitations fonctionnelles et des handicaps permanents (insuffisance respiratoire chronique, cancer pulmonaire, séquelles infectieuses).
Les affections respiratoires englobent des pathologies qui touchent :
En résumé, les médecins généralistes sont les médecins de 1 ère ligne pour des motifs de consultations pneumologiques parfois urgents ou spécialisés, nécessitant une démarche diagnostique optimale. Les thématiques demeurants variées, avec plusieurs recommandations parues récemment (pneumopathie aigue communautaire, dépistage du cancer pulmonaire, toux), une actualisation des compétences est indispensable.
Après une première unité de formation continue, vous aurez accès à la seconde unité, composée de tests de concordance de scripts, pour évaluer vos pratiques professionnelles.
Le suivi de l'intégralité des deux unités est nécessaire pour valider votre formation DPC et percevoir votre indemnisation, dans la limite de votre quota annuel disponible.